L’externalisation traditionnelle consiste à confier à un prestataire, de façon répétée, des activités peu critiques et éloignées du cœur de métier de la vente en lots, mais qui n’étaient pas effectuées en interne.
L’externalisation traditionnelle avec transfert de ressources consiste à confier une activité peu critique mais jusque-là réalisée en interne à un prestataire extérieur. Ces opérations d’externalisation s’accompagnent très souvent d’un transfert d’actifs humains et matériels vers le prestataire.
L’externalisation stratégique avec transfert de ressources consiste à confier à un grossiste déstockeur une activité proche du cœur de métier jusque-là réalisée en interne. De telles opérations sont très sensibles, car bien menées elles permettent de renforcer l’avantage concurrentiel, mais en cas d’échec elles peuvent paralyser l’entreprise.
L’externalisation stratégique consiste à confier de façon répétée à un prestataire une activité critique qui n’était pas réalisée en interne.
Remarquons que l’externalisation non stratégique se focalise principalement sur l’amélioration du triptyque (qualité, coût, délai) et est généralement adoptée dans le cadre d’une stratégie d’optimisation et de réduction des coûts. Le risque d’échec est limité et la réversibilité possible, l’externalisation n’entraînant pas de transformations radicales. L’externalisation stratégique s’inscrit quant à elle dans la stratégie globale de l’entreprise du déstockage avec des objectifs d’amélioration de la performance globale et de maximisation de la valeur des actifs. Dans ce cas, les risques associés sont élevés, la réversibilité en cas d’échec restant possible mais coûteuse, surtout si elle nécessite une ré internalisation de salariés qui ont été transférés vers le prestataire.
Une notion importante en matière d’externalisation émerge le penchant de métier. Alors que l’externalisation de fonctions hors des activités du cœur de métier (frais généraux, paie, comptabilité…) est couramment pratiquée depuis de nombreuses années, celle d’activités de la chaîne de valeur (logistique, achats, informatique et télécoms…), proches du cœur de métier, est un phénomène plus récent et en nette progression. Ce dernier voit des entreprises transférer à des prestataires spécialisés des compétences perçues comme indispensables pour obtenir ou maintenir un avantage concurrentiel pérenne.